Depuis quelques années, on assiste à un véritable paradoxe : le jardinage collectif urbain se développe en lien avec le « manger sain » alors que la qualité des sols urbains est encore largement inconnue.
La localisation des jardins suscite aussi des interrogations en termes de risques sanitaires puisque nombre d’entre eux ont été (et sont encore) implantés sur des délaissés urbains, des friches industrielles ou le long d’infrastructures routières ou ferroviaires.
Comment préserver la santé des populations et développer une ville plus durable ? Plus largement, les interactions sols urbains/sols ruraux ne seraient-elles pas à repenser dans leur complémentarité ?