Sciences au féminin : Conférence à l’occasion de la journée internationale des femmes et des filles de sciences
Les femmes représentent 34 % des chercheur.es du CNRS et 40 % des enseignant.es-chercheur.es de l’Université. Des chiffres qui peinent à monter en raison d’une l’absence de mixité au sein même du vivier de recrutement. Nous montrerons qu’une faille réside dans l’enseignement des sciences et surtout que l’accès à ces matières y est très inégalitaire selon le sexe de l’élève.
Cette inégalité, s’appuyant sur des stéréotypes partagés, a un encrage durable car elle nous parait naturelle. Des femmes scientifiques dont le travail est reconnu internationalement, comme celui de Valerie Masson-Delmotte (directrice de recherche au CEA, spécialiste du climat et co-présidente du groupe no 1 du GIEC depuis 2015), peuvent servir de modèle inspirant pour les jeunes filles tentées par les sciences et ne souhaitant pas rejoindre les filières de la santé. On peut alors s’interroger sur l’influence des rapports de genre, spécialement de nos représentations des identités de genre, sur la production et l’activité scientifiques : comment expliquer que les femmes soient encore sous-représentées dans ce domaine ?
Source des chiffres :
- CNRS : Bilan social et parité 2016
- Universités : 2016 Analyse quantitative de la parité entre les femmes et les hommes parmi les enseignants-chercheurs universitaires – MENESR
- Entreprises : Note d’information et recherche N°16-05 – Les chercheurs en entreprise en 2013 Ministère de l’Enseignement supérieur et recherche
Marlène JOUAN, maîtresse de conférence en Philosophie à l’UGA
Jacqueline ETAY, ancienne Directrice de recherche CNRS et Présidente de l’association Parité Science
Date et heure : Jeudi 11 février 2021, de 17h30 à 18h30
A voir et à revoir sur notre chaîne Youtube : https://youtu.be/pMllj0fZdWA