SAVE THE DATE : 13ème Congrès annuel de la SFSE co-organisé par la Fondation evertéa et la SFSE
du 23 au 25 novembre 2022 à Valence
Les dernières recherches ont montré que les expositions à des facteurs environnementaux (chimiques, biologiques, physiques) aux stades précoces chez les êtres vivants sont déterminantes pour le développement et la santé des générations futures et sont susceptibles d’être exacerbées par les bouleversements climatiques et écologiques en cours.
Qu’il s’agisse en santé humaine des 1 000 premiers jours de la vie suivant la conception, ou des premiers stades de développement des êtres vivants, ces périodes sont considérées comme les fenêtres d’exposition les plus sensibles.
Agir et protéger la santé des générations à venir implique, entre autres, de connaître précisément les impacts négatifs ou positifs des facteurs environnementaux sur les fonctions de reproduction et le développement des individus. Sachant que les pathologies d’origine environnementale sont le plus souvent multifactorielles, comprendre et expliquer leur(s) cause(s) est un véritable défi de santé publique. Les études de causalité nécessitent donc des approches intégrant la globalité et la complexité des expositions, de leurs mécanismes d’action et de leurs conséquences sur les êtres vivants. Notons que cela requiert la collecte et l’analyse de grands jeux de données, généralement difficiles à associer, surtout si l’on vise la dimension « Une seule santé ».
Les études du génome et de l’épigénome nous apprennent que la part de la santé liée à l’hérédité peut être modulée par les expositions environnementales et les comportements (alimentation, stress, tabagisme …). Leurs effets au cours des premiers stades de la vie peuvent avoir des répercussions ultérieures sur les individus et/ ou se transmettre sur plusieurs générations avec parfois de graves conséquences (malformations, maladies chroniques : métaboliques, neurodégénératives, cancers,…).
Aussi, il est donc essentiel de progresser dans la connaissance des facteurs de risques ou de protection avec en particulier une collecte à grande échelle de données moléculaires et épidémiologiques de qualité.
Le congrès se propose d’explorer, au travers de nouveaux domaines tels que la perturbation endocrinienne, l’exposome, l’épigénétique…la nécessité de repenser la santé du développement chez les êtres vivants et la périnatalité au regard des risques environnementaux. L’apport de l’écotoxicologie dans ces différents champs d’investigation sera également mis en lumière afin d’apporter de nouveaux éléments de réflexion.
Le congrès sera ainsi organisé autour de trois grands axes
▪ État des connaissances et de la recherche sur les expositions précoces aux facteurs environnementaux, les facteurs de risque, les mécanismes d’action et leurs effets.
▪ Connaissance du poids sanitaire associé aux expositions dans le but de hiérarchiser les actions de gestion à mener en priorité (surveillance, information, plateformes de recherche sur le risque reprotoxique…) et définir les perspectives de recherche.
▪ Transmission des connaissances vers les décideurs, les professionnels de santé, les acteurs locaux et la société civile dans son ensemble : modalités, acteurs cibles, actions prometteuses, clés de réussite…
Ce congrès permettra d’apporter à l’ensemble des acteurs des informations fiables sur l’état des connaissances scientifiques et leurs limites, les perspectives de recherche, les politiques préventives à mettre en œuvre au niveau individuel et collectif ainsi que les recommandations pratiques dont peuvent se saisir les professionnels de santé.
MOTS CLES : Fenêtres d’expositions précoces, périnatalité, 1000 premiers jours, santé humaine, santé des êtres vivants et des écosystèmes, une seule santé, exposome, effets transgénérationnels, épigénétique, perturbateurs endocriniens, reproduction, développement, changements globaux…